Détection de troubles de

l’apprentissage pour les

travailleurs de l’économie

sociale engagés en entreprises  sociales mandatées insertion.

La synthèse de l’étude peut être téléchargée ici 
Et l’étude complète sur le site de l’Apeda : cliquez ici.

L’asbl Fobagra – Auberges numériques appartient au champ de l’économie sociale d’insertion : elle intègre dans son équipe des chercheurs d’emploi peu qualifiés, qu’elle encadre, forme et accompagne pour permettre leur transition vers un emploi « classique ».
La plupart de ces travailleurs « en insertion » n’ont pas obtenu leur diplôme secondaire. Sachant que les troubles dys (dyslexie, dysphasie, dyscalculie, etc.), ainsi que d’autres « troubles de
l’apprentissage », comme les Tda/h (troubles déficitaires de l’attention), constituent des causes fréquentes d’échec scolaire, et que beaucoup de cas passent sous les radars de l’enseignement, nous avons eu l’idée d’évaluer leur prévalence au sein d’un échantillon de 63 travailleurs employés par 6 structures d’économie sociale d’insertion (dont la nôtre), en supposant que cette prévalence serait supérieure à celle observée (ou estimée) dans la population générale.
L’étude a été réalisée en collaboration avec l’APEDA, asbl spécialisée dans l’intégration des dys. Elle a
mobilisé une neurolinguiste et un neuropsychiatre.
Le résultat est stupéfiant : 30% des travailleurs de l’échantillon se sont révélés positifs pour au moins un trouble de l’apprentissage, auxquels s’ajoutent 24% de l’échantillon pour lesquels la suspicion est forte. Au total, c’est plus de la moitié des personnes sondées (54%) qui sont, de façon certaine ou probable, pénalisées par une forme de neuro divergence. Les cas de Tda/h et de HPI (haut potentiel intellectuel) sont particulièrement nombreux ; le taux de dyslexiques est également supérieur à celui estimé dans la population générale.